Dans un de ces cours, j’avais entendu Brandon Sanderson dire que cela dépend de la longueur du récit. Dans un récit court, vous pouvez faire souffrir vos personnages un maximum. Vous pouvez garder une tension forte une bonne partie du temps. Dans ce cas-là, vos personnages ont peu de temps pour souffler. On s’attend à ce que le lecteur lise ce genre de roman d’une traite.
Dans un récit long, de type Epic Fantasy, envisagez des variations plus importantes afin que le lecteur puisse poser le livre.
Dans les deux cas, vous devez ajouter un minimum de variations dans le rythme afin d’éviter la monotonie et de mettre l’accent sur les moments où la tension est très forte. Un roman dans lequel le rythme est très rapide et la tension très forte en permanence risque de fatiguer vos lecteurs.
En fait, un roman est constitué un peu comme un morceau de musique classique avec plusieurs mouvements. Le rythme accélère et décélère, tout comme la tension et le conflit.